Après avoir séduit fin 2022 avec son premier jeu, le roguelite coopératif Ship of Fools, le studio québécois Fika Productions double la mise avec Ne les tuez pas tous. Ce jeu de gestion/stratégie en tour par tour troque l’univers marin déjanté du premier pour un monde fantaisie assez classique. En apparence tout du moins.
Car le pitch est pour le moins original : vous incarnez un coach en bien-être chargé de canaliser l’énergie destructrice d’une bande d’orcs mal lunaires. Pour les apaiser, il faudra les aider à trouver leur paix intérieure en exprimant leur créativité : monter un spectacle de magie, prendre des cours de cuisine ou caresser des animaux, entre autres.
Bien entendu, tous ne seront pas réceptifs à la communication non-violente. Il vous appartient donc de leur créer un espace de vie paisible et rassurant pour rallier les plus récalcitrants à votre cause. Pour ce faire, il est indispensable de glaner diverses ressources lors de raids périlleux à l’extérieur du camp. Le jeu passe alors en mode tactique au tour par tour, où le déferlement de violence entraîne bien souvent la destruction des denrées tant convoitées.
Les deux pans du gameplay sont logiquement liés : plus les orcs sont réceptifs à vos préceptes, plus leurs pouvoirs sont précis et vous permettent de glaner des ressources. De même, leurs passions peuvent s’avérer utiles au combat, avec des pouvoirs spéciaux débloqués au fil de la progression. C’est en tout cas ce que laisse présage la première bande-annonce du jeu.
En plus d’un style graphique mignon tout plein, entre Don’t Starve et Cult of the Lamb, Don’t Kill Them All joue la carte de l’excès côté animations, avec des mimiques exagérées qui viennent constamment appuyer son humour débordant. Ne soyez tout de même pas trop pressé de mettre la main dessus : Don’t Kill Them All n’est pas prévu avant la fin d’année 2026, sur PC et consoles. Si vous souhaitez donner un coup de pouce au studio, une campagne Kickstarter a été lancée.
Erwan Lafleuriel est rédacteur en Chef d’IGN France. Esclave du jeu vidéo depuis 40 ans, il ne s’en échappe que ponctuellement pour pleurer ses défaites sur Twitter.